27 décembre 2006

Le QI est dans le pré...

Pourquoi un végétarien est végétarien ?
Au delà des justifications « éthiques », le régime alimentaire aurait des répercussions positives sur leur capacité intellectuelle et sur leur santé. Certaines études épidémiologiques récentes ont retrouvé une association entre ce type de régime et une diminution du risque cardiovasculaire. Parallèlement, d’autres recherches épidémiologiques ont montré que les sujets ayant les quotients intellectuels les plus élevés dans l’enfance avaient le moins de risque de développer une maladie coronarienne à l’âge adulte.
A => B; C =>B ; est-ce que A =>C ?
En se basant sur la British cohort study suivie depuis 36 ans,une équipe d’épidémiologistes et de psychologues britanniques s’est livré à un travail original. Parmis 17 198 sujets nés en Grande Bretagne entre le 5 et le 11 avril 1970,on a pu individualiser un sous groupe d’individus pour lesquels on disposait à la fois de l’évaluation du quotient intellectuel à 10 ans et du type de régime alimentaire suivi à l’âge de 30 ans.

Sur les 8 170 sujets ainsi identifiés, 4,5 % (366) étaient végétariens à 30 ans dont un tiers consommaient cependant du poisson et de la volaille et 9 étaient végétaliens (aucune consommation d’aucune sorte de produits animaux y compris œufs et lait). Gale et coll. ont alors recherché des corrélations entre le type de régime à l’âge adulte et le QI à 10 ans. Ils ont constaté qu’il existait une relation significative entre les 2 paramètres avec un QI moyen dans l’enfance de 106,1 chez les sujets végétariens contre 100,6 chez les non végétariens (p<0,001). En revanche les sujets végétaliens à 30 ans avaient eu un QI plus bas dans l’enfance (95,1 ; p=0,04) !

Mais les observations s'arretent là car il manque de données pour analyser ces resultats.
L’une des hypothèses les plus probables pour expliquer ce phénomène est que dans les familles ayant le meilleur niveau socio-économique et éducatif, qui sont également celles où se rencontrent les enfants aux QI les plus élevés, la propension à devenir végétarien est plus marquée sans que la relation entre « intelligence » et régime végétarien soit nécessairement causale. Mais on ne peut exclure évidemment, puisque l’on ne connaît pas l’âge auquel ces sujets sont devenus végétariens, un effet positif de ce régime sur les capacités intellectuels.

Enfin l’ensemble de ces résultats pourrait expliquer en partie la protection cardiovasculaire relative conférée par un QI élevé…

Etude recommandée et approuvée par "Mange tes légumes" !

Gale C et coll.: “IQ in childhood and vegetarianism in adulthood : 1970 British cohort study.” Br Med J 2006

17 décembre 2006

De 12 à 18 mois: en route vers l'indépendance !

L’alimentation…

> À défaut d’allaitement maternel (cf post « pour l’amour du lait » ), le lait maternisé c’est à dire en boite, peut être remplacé par un lait pour enfant en bas âge, plus couramment appelé « lait de croissance », à raison de 500 ml par jour.

le lait de vache est très pauvre en fer. Or, entre 1 et 3 ans, l'enfant a presque les mêmes besoins en fer qu'un adulte (soit 7 mg par jour) alors qu'il est loin de manger les mêmes quantités de viande. Donc deux biberons de lait par jour (matin et goûter) jusqu'à ce qu'il vous fasse savoir qu'un seul lui suffit. De toutes façons, les apports de calcium seront largement couverts en donnant, par ailleurs, yaourts et/ou une portion de fromage.

> En ce qui concerne la viande, le poisson et les œufs, il est recommandé de ne pas dépasser 30 grammes par jour (60 grammes si on est une mère juive ou une mama italienne…)

> Pas de friture ! Les matières grasses toujours consommées en petite quantité.

> Tous les légumes peuvent être inclus dans les préparations culinaires, hormis les légumes secs (après 18 mois). Tous les fruits peuvent être consommés.

> Sucreries et boissons sucrées toujours avec modération en évitant de les donner le soir (ça excite nos bambins). Il faut proposer régulièrement à l’enfant de l’eau.

Surtout pas de gavage ou de repas à heures rigides. Votre mioche doit apprendre à identifier et à respecter les signaux internes de la satiété, seul gage d'un comportement alimentaire normal.

Les progrès psychomoteurs…

il découvre la marche!

il commence aussi à exprimer ses refus.

il veut manger seul et boire dans un verre comme les grands ... laissez le faire. Ce n'est pas une heure de ménage supplémentaire qui va nous effrayer , Nous les Mamans!

10 décembre 2006

Sortez votre arme anti-stress .... Un petit déjeuner

Au réveil, il faut refaire ses stocks.Surtout chez l'enfant en pleine croissance, le petit déjeuner s'impose donc pour se recharger en eau et en nutriments .

Je ne voudrais surtout pas vous mettre la pression mais toutes les études le disent: l'absence de petit déjeuner entraîne baisses de performances intellectuelles et physiques en fin de matinée, grignotages, apports alimentaires supérieurs dans la journée et donc prise de poids.

Donc à vos calculatrices... le petit déjeuner c'est 20 à 25 % des apports de la journée.

Quelques regles simples:

- d'abord hydrater l'organisme : une boisson chaude, lactée de préference, un jus de fruit ou de l'eau.

-Un élément céréalier, source de glucides complexes et fibres tel que le pain, les céréales...

-Enfin un fruit sous forme de salade, compote, jus ou frais.

Donc des glucides complexes, sources d'énergie et assurant la satiété, des fibres pour le transit, des protéines, des vitamines B et C, du calcium et peu de lipides.

Pour un petit déjeuner plus consistant ou plus gourmand, on peut agrémenter de beurre éventuellement un peu de confiture ou de miel ,des œufs. L'idéal étant de varier ce repas et de laisser le choix aux enfants pour éviter la routine et ainsi favoriser la prise quotidienne du petit déjeuner.

Enfin, dernier conseil pour les matins stressés, si vos enfants n'ont pas faim ou pas le temps de prendre un petit déjeuner, emportez de l'eau et une boisson (brique de lait, éventuellement jus de fruit), des biscuits peu sucrés et peu gras et un fruit ou une compote pour commencer un peu plus tard la journée d'un bon pied.

DE 6 MOIS À 12 MOIS, « On varie les plaisirs ! »

L’alimentation…

Arrive le moment où tous les besoins de l'enfant ne peuvent plus être couverts par la consommation de lait. Il va falloir introduire des aliments qui apporteront d'autres éléments nutritionnels. C’est la phase de diversification alimentaire. aucun avantage à diversifier avant surtout s’il existe un risque allergique.
Sans vouloir trop mettre la pression sur les parents, c’est une phase fondamentale !
La diversification doit être progressive, dans le choix des aliments comme dans leur mode d’administration. Les principales erreurs sont l’ajout de sel (NON !) ou de sucre (NON et NON !) dans les aliments, la monotonie des repas, ou encore en l’abandon prématuré du lait deuxième âge.
Question : On commence par quoi ?
> D’abord, il faut savoir que le lait constitue encore la base de l’alimentation après 4 à 6 mois et le lait maternel reste la référence. -Lait demi-ecrémé-
La quantité journalière moyenne de lait varie entre 500 ml et 750 ml, en tenant compte de l’appétit de l’enfant.
> Les « céréales » ou « farines » ne sont pas indispensables chez un nourrisson ayant une bonne croissance pondérale, bien rassasié par ses biberons et ses repas. Moi, je trouve que les bébés font « bibendum » avec ces farines. (avis strictement personnel)
> Les légumes et les fruits apportent fibres, oligoéléments, minéraux et vitamines. Sous forme de purées. Les fibres sont tendres, leur digestion est facile.
Du cinquième au dixième mois, on privilégie les légumes peu fibreux (carottes, haricots verts, épinards, courgettes épépinées et sans peau, blanc de poireau), en les faisant cuire longtemps. Un seul légume vert par jour doit être proposé, pour que l’enfant puisse se familiariser avec le goût de chacun.
Jusqu’au dixième mois, on évite les légumes trop fibreux ou à goût prononcé (choux, navets, oignons, vert de poireau, petits pois, tomates, salsifis, poivrons,aubergines…). Les légumes surgelés sont utilisables (et fortement recommandés par Mme Picard !),
de même que les petits pots. Comme pour les légumes, un seul fruit par jour est conseillé.
> La viande, source de protéines, est introduite sous forme mixée après l’âge de 6 mois. Éviter abats et charcuterie. Le poisson (non pané) et le jaune d’œuf cuit peuvent aussi être proposés.
> Les produits laitiers, laitages et fromages, utilisés sans ajout de sucre, ne remplacent en aucun cas le lait de suite. Les laitages « spécial bébé » sont préférables aux autres laitages (car enrichis en fer, en acides gras essentiels et en vitamines).
> Les matières grasses (huiles et margarines végétales, beurre) peuvent être ajoutées après l’âge de 6 mois. Avec modération toujours même si on a des origines bretonnes ou tunisiennes…
> Les boissons : de l’eau, non sucrée et non aromatisée.

Pour s’y retrouver, prenons un exemple :
Vers l'âge de 6 mois, cela donne :
- Au petit-déjeuner un biberon de lait.
- Au déjeuner, une purée de légumes avec une cuillère à café de viande ou de poisson, une compote de fruits. Boisson= eau.
- Au goûter, on lui propose un biberon de lait.
- Le soir, au dîner : purée de légumes épaissie (avec de la purée de pommes de terre par exemple), un fromage blanc et un peu de compote de fruits. Jamais de protéines le soir.
Vers 1 an, cela donne :
- Au petit-déjeuner, un biberon de lait et éventuellement, une petite compote, s'il a bon appétit.
- Au déjeuner : initiation aux crudités, purée de légumes avec de la viande ou du poisson ou un œuf (une bonne cuillère à soupe), puis terminer par un fruit cuit et un laitage.
- Au goûter : biberon de lait et quelques biscuits.
- Au dîner : soit purée de légumes épaissie et laitage plus fruit, soit biberon de lait nature ou épaissi avec des légumes et dessert de fruits cuits.
Ma fille, jusqu’à ses deux ans a refusé systématiquement de diversifier son alimentation le soir et me réclamer du lait. Donc pas de stress, et un peu de souplesse…

Les progrès psychomoteurs…

Dès le 7è mois, il voit parfaitement. En plus de ses grands sourires, Il est capable de dire oui et non… et ce n’est que le début… A 6 mois, Bébé tient assis avec un support ; Le 8ème mois, il est capable de prononcer Ma et Da… tout un programme.