31 janvier 2006

Marathon ou 100 mètres ?

Faut-il mettre son enfant obèse au régime ?
L'alimentation n'explique pas tout. Patrimoine génétique, mode de vie, habitudes de la famille, vécu psychologique interviennent. Tout cela est bien complexe…
Lui imposer un régime peut être culpabilisant, et encore plus, si l’enfant ne parvient à suivre ces restrictions.

Quand on est Parent, que l’on veut aidé son enfant, et que son enfant est motivé, alors le chemin est déjà tracé ; il suffit de le suivre.

C’est par où le chemin ?

En tant que Parent, on doit s’interroger et s’efforcer de trouver l'origine de l'obésité : retracer l'histoire de la prise de poids, trouver les facteurs déclenchants,ou d'éventuels traumatismes, analyser le retentissement du surpoids sur la vie quotidienne, analyser la composition alimentaire de chaque repas que l’on sert à son enfant (sur une semaine par exemple).

Attention, je ne vous propose pas de prendre la place du Médecin ou du Spécialiste en nutrition, mais de prendre conscience à partir de l’analyse de « l’histoire de l’obésité » de votre enfant des mécanismes qui se sont enclenchés.

Contrairement à l'adulte, l'enfant est encore en construction et le traitement de son obésité pourra intervenir dans la structure même de sa future personnalité. Il s’agit d’aider l'enfant à reprendre confiance en lui et à perdre progressivement du poids.

Vous vous engagez dans un marathon, pas un 100 mètres…

Les règles diététiques mises en place par vous, Parents, doivent éviter les interdits alimentaires, respecter les préférences de l'enfant (le chocolat par exemple a tout à fait sa place dans une alimentation équilibrée), et proposer de goûter de nouveaux produits, régulièrement.

La Rochefoucauld disait : "Manger est un besoin, savoir manger est un art"...

Issues des 3es Ateliers de nutrition de l'institut Pasteur de Lille

L’art de la mastication

« Il a six ans et ne prend plus de biberon… sauf le soir pour s’endormir, ou juste le matin avant d’aller à l’école… » Cela semble sans importance ; pourtant…

La mastication, c’est quoi ?
La langue façonne les maxillaires et permet l’établissement d’une belle dentition.
Si la succion/déglutition est une fonction physiologique entre la naissance et l’apparition des « dents de lait», elle devient inadaptée lorsque les premières molaires lactéales ont évolué et que la déglutition se met en place avec la modification du régime alimentaire. La langue adopte une posture plus haute et plus postérieure qui stimule le développement transversal et antéro-postérieur du maxillaire supérieur. Ces modifications sont transmises à la mandibule lors de mouvements de déglutition et surtout lors de la mastication qui doit se faire de manière équilibrée des deux cotés. Ainsi, pendant la mastication, le travail musculaire et les frottements des dents sollicitent la croissance des maxillaires et permettent et de modifier leur forme.

La mastication, à quoi ça sert ?
Fonction première : INCISER et BROYER.
Lors de la mastication s’effectue de façon harmonieuse et en synergie la ventilation nasale; Elle améliore la digestion; Elle permet d’augmenter le diamètre pharyngé et diminue alors l’influence des végétations adénoïdes sur la posture linguale; Elle assure aussi le drainage naturel de la trompe d’Eustache (déglutition dents serrées) et par conséquent la fréquence des otites.

Le maintien des habitudes de succion, c’est le passage quasi-assuré par le traitement orthodontique…

Il s’agit donc d’introduire progressivement des aliments durs tels que carotte, ou pommes.

Je vous l’avais dit : « Mange tes légumes ! »…

D’après un communication des Dr Fellus et Helewa, spécialistes qualifiés en orthopédie dento-faciale, Paris.

« la Popote Academy »

Depuis plusieurs jours , je réfléchissais à un mémento, un pense-bête de l’alimentation de l’enfant ; et puis les idées ont fusé !
libre à vous de l'alimenter...

1. Sous-estimer l’intuition d’une mère quand il s’agit de nourrir son enfant.
2. Sous-estimer l’influence des grand-mères dans la conduite de l’alimentation des enfants. Les connaissances et les produits ont évolué depuis qu’elles ont nourri leurs propres enfants.(éviter sandwich aux pommes de terre ou bananes à tous les repas…) « mieux vaut faire envie que pitié ! » n’est-ce pas Mamy Coco !
3. Décourager une femme (normale) d’allaiter son enfant (normal) aussi longtemps qu’elle le désire (un an ou plus). SANS SE CACHER …
4. Allaiter son enfant quand on est macrobiote ou végétalienne . Il peut courir un risque (syndrome par carence en vitamine B12, par exemple).
5. Contester que les besoins énergétiques de nourrissons ou d’enfants de même âge et de même poids varient du simple au double.
6. Obliger un nourrisson à finir son biberon. C’est la satiété, plus que l’appétit, qui règle la prise alimentaire.
7. Prescrire un lait hypoallergénique à un enfant sans justification solide. Ça coûte cher.
8. Interdire l’eau du robinet pour la préparation des biberons, sauf si un arrêté municipal indique que l’eau n’est pas potable ou que la concentration de nitrates dépasse 50 mg/l. La consommation des carottes, qui peuvent en contenir 2000 mg/kg, n’est pas réglementée.
9. Mettre de l’eau de Javel dans une bouteille d’eau minérale vide. Bonjour les dégâts liés à la préparation hâtive d’un biberon nocturne !
10. Conserver plus de trois jours au réfrigérateur une brique ouverte d’un lait stérilisé. Les contaminations bactériennes sont rapides.
11. Oublier (…) de nettoyer son frigo, une fois par semaine ; c’est un minimum.
12. Croire que les laits de suite sont plus riches (?) que les laits pour nourrissons (alias laits 1er âge). On peut utiliser ces derniers aussi longtemps qu’on le v(p)eut.
13. Prescrire une cuillerée de farine dans le biberon du soir à un nourrisson de deux mois pour que ses parents puissent dormir. Le cycle de longue durée de sommeil nocturne apparaît vers trois mois, avec ou sans farine.
14. Prescrire un jus de fruit à 10 heures. Tous les laits pour nourrissons contiennent cinq fois plus de vitamine C qu’il n’en faut pour éviter le scorbut.
15. Etre conscient du fait que les tisanes et autres boissons n’ont aucune valeur reconnue pour les nourrissons et peuvent même leur nuire.
16. Oublier que le bavoir constitue le traitement le plus simple des régurgitations rares et isolées.
17. Changer de lait quand les selles changent. La fréquence et la couleur des selles d’un nourrisson ne sont pas (encore) réglementées.
18. Réveiller le pharmacien de garde parce qu’on a épuisé le Nidal2® alors que la voisine aurait volontiers prêté son Gallia premium 2®. L’appétit et le tube digestif de bébé n’auraient pas décelé de différence.
19. Croire qu’un enfant qui mange déjà à la cuillère, qui est déjà à quatre repas, qui mange déjà des légumes… est promis à un avenir intellectuel plus brillant que les autres.
20. Mélanger dans un biberon du lait, des légumes et du sel pour que le nourrisson découvre de nouveaux goûts. Les goûts de quoi ?
21. Sacraliser la date de quatre mois comme date virage de l’alimentation humaine. Aujourd’hui, la diversification alimentaire est souvent débuté après 6 mois.
22. Confondre le tube digestif d’un nourrisson de quatre mois avec un tube à essais. Il n’est pas nécessaire, dès la première semaine de la diversification, d’essayer tous les légumes du marché.
23. Négliger l’intérêt des laits de suite. Ils préviennent l’anémie ferriprive comme la vitamine D prévient le rachitisme.
24. Composer les repas de l’enfant avec de la viande à chaque repas, sept jours sur sept. Les apports protéiques sont toujours suffisants.
25. Faire réchauffer au micro-ondes un fond de biberon sans réduire la durée habituelle de chauffage. Brûlure œsophagienne assurée.
26. Faire chauffer par principe le lait du matin. Les enfants qui le boivent à température ambiante ne peuvent pas se brûler .
27. Conseiller systématiquement le lait demi-écrémé. Il contient deux fois moins d’acide linoléique.
28. Oublier qu’un dessert d’enfant peut être constitué de bonbons ou de chocolat. Sinon, quand en consommera-t-il ?
29. Interdire certains aliments entre dix-huit mois et trois ans. Il faut tout essayer à cet âge, car la néophobie qui apparaît ensuite limite les nouvelles expériences.
30. Donner du Fluor systématiquement à son enfant. La teneur en fluor des eaux de distribution publique y est supérieure à 0,5 mg/l.
31. Coucher un enfant avec un biberon d’eau sucrée dans son lit, voire de Cola (si, si ça existe !). Bonjour la dentition!
32. Prêcher que les aliments préférés des enfants sont les plus « mauvais » pour leur santé (et inversement).
33. S’inquiéter des « calories vides » (les bonbons !!!) chez un gros mangeur. C’est chez les petits mangeurs que les apports élevés en saccharose risquent de limiter les apports vitaminiques et minéraux.
34. Imposer à son nourrisson un régime «draconien» pour prévenir le diabète. Rien ne le justifie.
35. Cautionner l’institution de casse-croûte et de goûter à l’école maternelle. Et demander ensuite à l’école primaire de faire de l’«éducation nutritionnelle » pour lutter contre les grignotages.
36. Critiquer la restauration scolaire. C’est le seul lieu de restauration hors foyer où la qualité nutritionnelle des repas est réglementée et contrôlée.
37. Tenir à l’écart les pères lorsqu’on parle d’alimentation infantile. La compétence en puériculture n’est pas un caractère sexuel secondaire .

26 janvier 2006

Pain quotidien!


Ingrédients:
1kg de farine
1 carré de levure (42gr)
1 CAS de sel
1 CAS de sucre
1 oeuf
Eau (environ 350 ml)

Préparation :
Mélanger tous les ingrédients jusqu'à obtenir une pâte homogène;
le petit secret: delayer la levure avec la cuillère à soupe de sel.
laisser reposer 1 heure.
Ensuite former les nattes de pain et laisser reposer 30 minutes.
Badigeonner de jaune d'oeuf avant de passer au four (180° pendant 40 minutes)
ps: vous pouver insérer des carreaux de chocolat dans des petites boules de pâtes ; ça fait un excellent goûter équilibré...

25 janvier 2006

BIS...

Règle n°3 : je ne me ressers pas.
Pourquoi se ressert-on? On peut évoquer la faim, l’appétit, la gourmandise ou la vitesse d’ingurgitation.
Il y a une autre réponse, plus banale: « Parce qu’il en reste ». Pourquoi en reste-t-il ? Parce qu’on en fait trop. Que faut-il faire ? En faire moins.
Démonstration par l’absurde : s’il n’en reste pas, on n’en reprend pas.
Se ressert- on au restaurant ? Non. Pourquoi ?
Parce qu’il n’en reste pas.
Le respect de la règle je ne me ressers pas est donc une contrainte pour l’adulte qui prépare et qui sert…

1. Elle respecte les préférences alimentaires.
2. Elle n’a pas d’exception.
3. Elle est facile à suivre si celle ou celui qui prépare le repas, dresse le couvert et sert à table. Par exemple :
• Le gâteau se dispose en parts – pas forcément égales – sur des assiettes à dessert.
• Les petits fruits sont servis dans des coupes.
• Le fromage est servi en portions.
• Un morceau de pain est placé à gauche de chaque assiette.
• Au repas dit « goûter », on ne met sur la table, dans des assiettes, que le plat éponyme, le « goûter ».
• Au petit-déjeuner, si l’on propose lait-céréales, on prépare les bols mais on range la boîte avant d’appeler l’enfant.


Je lance un appel : Mère, Père, Nourrice, Tata, Tonton, Mamy, Papy, Petite sœur, Grand frère, Cousins, Cousines, limiter ses tentations en préparant et servant ce qu’il faut et ce qui suffit, le nécessaire et le juste.

« C’est la règle qui devient finalement l’exception ! »

Règle d’or à accepter et à suivre fidèlement chaque jour.
« Bien sûr, mais, peut-être, une exception, de temps en temps, si ça reste exceptionnel…». L’exception a bon dos. D’abord elle fait échouer.
De plus, une exception, surtout après autorisation – la transgression
n’est pas évitable – justifie l’exception suivante.

De plus, à l’opposé de l’enfant allergique, asthmatique ou épileptique, l’enfant «potelé » et ses proches peuvent faire une entorse aux règles de la méthode Papillote sans risquer la crise.

23 janvier 2006

La quête du Graas !

Règle n°2 : je ne mange que pendant les repas, moments pendant lesquels je suis assis, pas tout seul, devant une table et des couverts.

De la même manière que l’on apprend aux enfants à ne pas dormir en classe, ni travailler en récréation, on peut orienter notre « robuste » marmot à ne manger que pendant le moment des repas : quand il avait un an, il ne mangeait que pendant les repas, assis, pas tout seul, devant une table, avec des couverts.
« Je ne mange que pendant les repas », n’a pas d’exception. Il ne mange ni debout, ni couché, ni dans la rue, ni dans la cour, ni dans une voiture, ni sur la plage, ni en promenade, sauf s’il peut rassembler les éléments caractéristiques du moment repas : une table, un siège, un couvert et un tiers.

La solitude enfante le stress, au sens originel du terme : ensemble des réactions non spécifiques, physiologiques et comportementales, face à un agent agressif. La prise alimentaire participe à ces réactions comportementales non spécifiques. Il n’est pas question de culpabiliser les parents; mais des solutions simples peuvent s’envisager. Un peu d’imagination !


La stricte observance de la règle je ne mange que pendant les repas se heurte aussi aux prises alimentaires hors repas proposées par les adultes ; c’est à dire grignotages ou apéritifs.
Rite moderne qui fait boire, mais aussi manger, avant un repas, parfois loin d’un repas, en tout cas hors du repas.
C’est donc une prise alimentaire additionnelle.
Ça relève de la quasi-maltraitance de mettre sous le nez d’un enfant trop « rond » ce type de nourritures ! Qui propose des prises alimentaires additionnelles plutôt que des jeux, des danses, de la musique, une sortie ou un spectacle, pour fêter les anniversaires des enfants en primaire, la réussite à l’école de musique, la victoire après le match?

Quand un enfant est allergique aux poils de chat, que fait-on du chat ?

L’apéritif a des cousins germains. La kémia chez les communautés d’Afrique du nord ou les antipasti chez les Italiens…

Enfin dernier élément pour votre réflexion, la méthode Papillote ne censure aucun aliment – les bonbons ou le coca-cola peuvent être servis en desserts – mais condamne certains rituels inventés, encore, et proposés, encore, par les adultes : raclette, multicrêpes, fondue, barbecue, pierrade…

ps: j'allais oublier : "je ne mange que pendant les repas, moments pendant lesquels je suis assis, pas tout seul, devant une table et des couverts." et SANS TELE !!!!!

Marcher,aller, arpenter, avancer, évoluer, progresser, s'avancer, s'élancer, cheminer, déambuler, enjamber, faire route, filer, fouler, partir...

Règle n°1 : je marche 30 minutes chaque jour.

1. Activité motrice simple consistant à se déplacer à la seule aide de sa propre force motrice ; ce n’est pas un genre musical ni un sport ;
2. compétence acquise entre dix et dix-huit mois ;
3. pas d’heure imposée, pas de prescription préalable, pas de vêtements spéciaux, ni certificat médical …
4. Marcher a un bon rapport qualité/prix ;
5. Marcher n’est pas polluant ; pas comme la voiture… Contre la sédentarité, supprimer la voiture des parents serait plus pertinent que supprimer la télévision.
6. Posologie de trente minutes, indépendante de l’âge et du poids ;
7. Durée fractionnable ;
8. Pas d’interférence avec les devoirs, le sport, ou la séance de télévision (inévitable ?) ;
9. Chaque jour , sans exception. du lundi au dimanche, du 1er janvier au 31 décembre inclus, les jours de classe et les jours de congé, les jours ouvrables et les jours fériés, les beaux jours et les mauvais jours, les petits jours et les grands jours, les jours de fête et les jours banals , les jours d’anniversaire, les jours de départ et les jours de rentrée, les jours en ville et les jours en campagne, les jours J et les jours J-1 (les J + 1 aussi), les jours sans et les jours avec.
10. Trente minutes de marche, ya pas à chipoter !

Bon Poids, Bon œil !

Connaissez-vous beaucoup de maladies qui guérissent sans médicament, où l’enfant ne se considère pas comme malade et où l’entourage ne se considère pas comme auxiliaire de soins ?
Il s’agit de « l’épidémie » dont on parle dans les médias… pas la grippe aviaire, ni la vache folle. –L’OBESITE-

Dis Maman, Comment ça s’éradique l’Obésité ?

A mon sens, la méthode que je vais vous exposer peut répondre à cette question à condition que l’enfant qui la suit soit motivé et aidé par son entourage.
il me paraît peu réaliste de contraindre son enfant à des règles de diététique strictes. Par contre, lui apprendre à adapter son comportement face à certaines situations peut déboucher sur des résultats durables.
Je vais donc vous parler de la méthode Papillote.

La méthode s’énonce en 3 règles :
1°) je marche 30 minutes chaque jour.
2°) je ne mange que pendant les repas, moments pendant lesquels je suis assis, pas tout seul, devant une table et des couverts.
3°) je ne me ressers pas.

d'aprés une communication du Dr V. Boggio, CHU de Dijon

19 janvier 2006

Définition du Grignotage :

Ma définition : c’est la consommation de calories « vides » en dehors des heures du rituel du repas. Je sais c’est discutable… mais il ne faut pas être tendre avec le grignotage.
Le grignotage désigne la prise plus ou moins régulière d'aliments en dehors des repas. En nutrition, il est déconseillé car les aliments consommés sont rarement équilibrés et que cette pratique ne permet pas à l'organisme d'arriver à une sensation de satiété qui inciterait à s'arrêter de manger.

Définitions issues de l’encyclopédie en ligne wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil )

Définition du Repas :

Un repas est un moment spécifique, dans le cycle des activités journalières, consacré à l'alimentation. Dans les sociétés humaines, le repas est généralement ritualisé.

La grande majorité des cultures distingue plusieurs types de repas, selon le moment de la journée et la quantité d'aliments qu'ils comportent, les plus importants correspondant aux moments de convivialité les plus intenses et possédant une forte charge symbolique et ou religieuse.
La quantité d'aliments varie selon le repas, et les nutritionnistes recommandent des apports en calories, vitamines, protéines, lipides, glucides et fibres qui correspondent à l'activité physique et intellectuelle que l'on devra fournir avant le prochain repas (et en pratique pour nous, pauvres parents, comment ça s’applique ? moi, je propose au feeling avec quelques conseils de bon sens …).
En moyenne, le premier repas de la journée doit apporter 25 % pas en quantité mais en qualité, le repas du milieu de journée doit en apporter presque la moitié, et le dernier repas peut être plus léger pour faciliter la digestion pendant le sommeil.

Définitions issues de l’encyclopédie en ligne wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil )

Définition de la diététique : la « dimension culturelle »…


Si la nutrition se définit comme la science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé, la diététique y intègre une dimension culturelle liée aux pratiques alimentaires.
On nomme diététique la science de l'alimentation équilibrée.
Ses grandes lignes sont les suivantes :
• Un équilibre donné, dépendant de l'âge et de l'activité du sujet, est nécessaire entre protides, glucides et lipides dans la journée.
• Les oligo-éléments, ainsi que d'autres éléments comme le calcium, doivent être présents en quantité suffisante (les os sont faits de phosphate de calcium). L'accent est mis aussi sur l’apport d’une quantité minimale de fibres alimentaires.
• La variété de fruits et de légumes frais (pas de repas sans fruit, au moins cinq légumes différents chaque jour) est recommandée tant pour les vitamines et sels minéraux apportées, que par un effet préventif du cancer du côlon mis en évidence par les statistiques (une étude récente analysant 13 études de cohorte prospectives s’avère à cet égard bien décevante. La population ainsi étudiée se compose de 725 628 sujets des deux sexes suivis pendant 6 à 20 ans selon les études incluses. La consommation de fibres alimentaires semble être, en première analyse, inversement associée au risque de cancer colorectal. Park Y et coll. : “Dietary fiber intake and risk of colorectal cancer. A pooled analysis of prospective cohort studies.” JAMA 2005 ; 294 : 2849-2857).
• Les apports hydriques doivent être absorbés chaque jour en fonction de l’âge et la morphologie. Un peu plus du quart de cette eau provient déjà des aliments solides que nous ingérons. Le reste peut venir de boissons froides ou chaudes, ou encore de potages.
Définitions issues de l’encyclopédie en ligne wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil )

Définition de la Nutrition : comportement et aliment…

La nutrition (du latin nutrire : nourrir) peut recouvrir deux sens, selon que l'on s'intéresse spécifiquement aux mécanismes métaboliques cellulaires, ou plus généralement à l'apport d'aliments à l'organisme dans son ensemble.
1. Alimentation
La nutrition se définit ici comme étant la science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé : étude de la composition des aliments, de leurs propriétés, et de leur utilisation dans l'organisme. Ces études conduisent à la diététique. On prend également en compte, dans le cadre de la nutrition, des comportements alimentaires des individus, notamment lors des repas ou lors de grignotage.
Donc : COMPORTEMENT et ALIMENT

La nutrition joue un rôle essentiel dans la prévention de nombreuses pathologies.
Les processus complexes auxquels les éléments nutritifs sont soumis — interactions entre les aliments, dégradation, transformation en énergie et libération de cette énergie, transport et utilisation des composés chimiques pour la construction des tissus spécialisés et le maintien d'une bonne santé globale — ne sont qu’en partie élucidés. Des choix nutritionnels importants doivent cependant être faits pour assurer la bonne santé des individus, comme les très jeunes enfants.

2. Métabolisme
La nutrition désigne l'ensemble des phénomènes qui apportent des nutriments aux cellules. Elle englobe donc :
• l'absorption de nourriture
• la transformation des aliments (digestion)
• l'assimilation
• leur utilisation (métabolisation) pour la croissance, l'entretien, le fonctionnement de l'organisme ; ainsi que pour produire chaleur et énergie
• l'excrétion

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Définition de l’Obésité : maladie ou pas ?

Ma définition : l’obésité , c’est lorsque, dans la cours d’école, l’enfant fait l’objet de moqueries telles que « grosse patate » (vous avez remarqué comme les enfants aiment utilisé des noms de légumes pour maltraiter leur petits camarades), ou plus poétique « fille de Botero » ! Ces jugements stigmatisants apparaissent de façon très précoce, dès l’âge de trois ans. Ces attitudes négatives peuvent se transformer en véritables discriminations.

L'obésité se définit par un excès de masse grasse.
Les graisses (lipides), comme les sucres (glucides), servent à stocker l'énergie dans le corps. Les sucres fournissent une énergie utilisable rapidement, les graisses permettent de stocker beaucoup d'énergie dans peu d'espace ; en fait, c'est 95 % de l'énergie qui est stockée sous forme de graisse : si toute l'énergie était stockée sous forme de sucre, nous pèserions 800 kg !
La graisse est stockée dans des cellules appelées adipocytes. On distingue deux situations :
• le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse et grossissent ;
• l'obésité : lorsque les adipocytes arrivent à saturation, elles se multiplient.
Pour évaluer l'obésité, il faut tenir compte de la masse (ce que l'on appelle de manière impropre le « poids ») et de la taille. Une personne qui pèse 100 kg n'aura pas la même corpulence si elle mesure 2 mètres plutôt qu'1 mètre 60.
Le principal indicateur de mesure utilisé est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la morphologie de l'individu.
L'indice de masse corporelle est égal à la masse (exprimée en kilogramme) divisée par le carré de la taille de la personne (en mètre) :
IMC = masse (kg)/taille (m)2 = masse/(taille × taille)
Un IMC entre 18,5 et 25 est considéré comme normal chez un adulte. Entre 25 à 30, on parle de surpoids (surcharge pondérale). Au-delà de 30, on parle d'obésité. De 30 à 35, on parle d'obésité sévère et, au-delà de 40, d'obésité morbide.
Chez les enfants on se réfère à la courbe de poids du carnet de santé.

Chez l’enfant, il y a un autre paramètre que les médecins et pédiatres considèrent : c’est le «rebond d´adiposité» dans la détection précoce de l´obésité. Au cours de la première année de la vie, l´IMC, augmente puis diminue jusqu´à l´âge de 6 ans. A cet âge, la courbe augmente à nouveau. Cette remontée de la courbe est appelée rebond d´adiposité. L´âge du rebond d´adiposité prédit l´adiposité à l´âge adulte : plus il est avancé, plus le risque de devenir obèse est élevé. Un rebond d´adiposité précoce a été retrouvé chez pratiquement tous les enfants. L´examen des courbes d´enfants obèses suivis en consultation pour obésité à l´hôpital Necker Enfants malades à Paris a montré que l´âge moyen du rebond d´adiposité était de 3 ans, au lieu de 6 ans chez des enfants de corpulence normale. Ainsi, l´étude des courbes d´IMC permet aux médecins et pédiatres (et aux parents) d´accompagner les enfants à risques présentant un rebond d´adiposité précoce.

Avez-vous remarqué qu’à aucun moment, il n’a été question de « maladie »…

Les courbes de croissances sont téléchargeable gratuitement sur le site : http://enfanceetcroissance.com/courbes/intro_courbes.html
Définitions issues de l’encyclopédie en ligne wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil )

Définition de la Maladie :

Une maladie est un état anormal du corps ( au sens de « handicap » ; jusqu’ici d’accord… le prochain message blog donnera la définition de l’obésité) ou de l'esprit qui provoque de l'inconfort ( pas toujours), un dysfonctionnement (les conséquences de l’obésité ne sont pas présentes au stade du dépistage et c’est là que réside la difficulté du médecin qui alertent les parents ou proches des conséquences d’une surcharge pondérale de l’enfant…), ou une détresse chez la personne touchée (l’enfant en est rarement conscient) ou chez ceux qui sont en contact avec celle-ci.
Parfois on étend le sens du terme pour y inclure les blessures, les handicaps, les syndromes, les symptômes, les comportements « déviants », et les variations atypiques de structure et de fonction, alors que dans d'autres contextes ceux-ci peuvent être considérés comme des catégories à part entière.
Et la normalité, c’est quoi ?

Définitions issues de l’encyclopédie en ligne wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil )

Addiction salée…

C’est parti pour la Saga de l’année de la prévention de l’obésité chez l’enfant…
Je vous ai concocté une série de messages sur le sujet…Mais avant de sauter, quelques définitions.

La question : Comment guérir de son excès de poids ? Encore faut-il que ce soit une maladie ! A votre avis ?

La ou les solutions :
Trois propositions simples :
1. « manger moins et bouger comme avant », ou
2. « bouger plus et manger comme avant », ou
3. « manger moins et bouger plus ».

A vos claviers, j’attends vos commentaires !

17 janvier 2006

J’ai un secret : je sais comment faire manger des fruits et légumes à mes enfants !


Une étude très intéressante…
Tout le monde s’accorde à dire aujourd’hui que les fruits et légumes ont des effets bénéfiques sur la santé. Mais la réalité c’est que les enfants ont une faible attirance pour ce type d’aliments.
Chez l’enfant, les préférences gustatives sont de puissants déterminants des choix alimentaires et l’aversion, un des principaux obstacles à la consommation de légumes. Il serait donc judicieux d’intervenir de façon à modifier les preferences alimentaires de vos mouflets.
Et c’est exactement l’objet de l’étude que je vais vous exposer :
Une équipe de chercheurs britanniques à récemment testé cette hypothèse à travers une étude d’intervention "à la maison", impliquant des parents et leurs enfants, âgés de 2 à 6 ans.
Cette étude contrôlée, menée sur environ 150 enfants, a comparé l’influence de l’exposition répétée au goût sur la consommation d’un légume spécifique, à celle de l’information nutritionnelle et de l’absence d’intervention.
Les enfants ont été randomisés en 3 groupes : Exposition, Information et groupe Contrôle.
• Dans le groupe exposition, on a demandé aux parents de faire goûter le légume test quotidiennement à leur enfant pendant
2 semaines. Pour encourager l’enfant, on leur a suggéré de lui montrer l’exemple : "Maintenant que je l’ai goûté, est ce que tu peux le faire aussi ?". Il ne devaient pas demander à leur enfant de manger le légume, simplement d’en goûter un petit peu, et surtout, ne devaient pas y associer une récompense.
Après chaque exposition, l’enfant devait simplement apposer sur un journal alimentaire un autocollant représentant un visage symbolique, exprimant son goût pour le légume : "j’aime" (sourire) "ça va" (neutre) "je n’aime pas" (grimace).
• Dans le groupe information, on expliquait aux parents l’intérêt de consommer 5 fruits et légumes par jour. On leur remettait des brochures de conseils et de suggestions pour accroître la consommation de fruits et de légumes chez leur enfant.
• Le groupe contrôle recevait quelques conseils sur la façon de nourrir sainement un enfant et était réévalué après 2 semaines.
Le légume test était sélectionné parmi 6 (carotte, céleri, poivron rouge, poivron vert et concombre) classés par chaque enfant, de 1 à 6, selon ses préférences, en choisissant celui qui avait le niveau moyen (niveau 3).
L’effet des différentes interventions sur la consommation du légume test était mesuré par pesée de la quantité de légume avant et après consommation, le premier jour et 2 semaines plus tard. Tout se passait à la maison, en présence de la mère ou du père.

Le niveau de goût pour le légume a significativement augmenté entre le pré et le post test dans le groupe exposition et, de manière moins importante, dans le groupe contrôle. En revanche, il n’a pas changé dans le groupe information.
La même évolution a été constatée pour le niveau de préférence de l’aliment test qui a augmenté dans le groupe exposition et contrôle mais pas dans le groupe information. En outre, au bout de 2 semaines, le légume test est devenu le légume préféré chez près de 30 % des enfants du groupe exposition, contre seulement 5% dans le groupe contrôle et 2 % dans le groupe information.
Enfin, le pourcentage d’enfants consommant volontairement le légume test est passé de 47% à 77% dans le groupe exposition alors que les résultats n’étaient pas significatifs dans les deux autres groupes. Le groupe exposition est également le seul où la quantité de légume test consommée a significativement augmenté.
Ces résultats démontrent que chez un enfant l’exposition quotidienne à un légume peu apprécié a des effets favorables en terme de goût et de consommation. Ils confirment que la présentation répétée d’aliments nouveaux à des enfants peut transformer le rejet en acceptation. Il est intéressant de noter que c’est dans le groupe information que les résultats ont été les plus médiocres. Comme quoi, il ne suffit pas de savoir pour bien faire... Un grand niveau de connaissance nutritionnelle chez des parents n’est pas forcément associé à une grande consommation d’aliments " sains " chez leurs enfants. Il semble même que répéter à un enfant qu’un aliment est bon pour sa santé a plutôt tendance à provoquer un rejet pour cet aliment et... un stress pour les parents ! Mieux vaut procéder en douceur et de manière ludique.

Au total, Demander à votre enfant de goûter un tout petit peu (et pas pour faire plaisir à Papa ou Maman !) et souvent d’un aliment rejeté.

Courage, les parents , on va y arriver !



D’après un article Wardle J et al, Increasing children’s acceptance of vegetables ; a randomized trial of parent-led exposure, Appetite, 40, 2003, pp155-162.

Le petit-goûter à l’école : 8 raisons de l’éviter…

L’instauration du « petit-goûter» est né dans la tête de nos énarques ; dans les années 50, une distribution gratuite de lait s’est organisée dans les écoles. Dans les années 70, l’idée est relancée pour « offrir des débouchés aux excédents de la production laitière »…
Sur des considérations purement symboliques, l’image du lait est attachée à la petite enfance (la fonction symbolique des aliments prévaut inconsciemment sur les autres fonctions). Les enfants aiment le côté ludique de l’aspiration à la paille. Le rituel est peu salissant : peu de taches, pas de miettes…

Mais on a le plus souvent remplacé ce lait par d’autres aliments consommés dans un «moment privilégié» que l’on baptise, selon la sociologie du quartier , «collation», «goûter», «petit-goûter» ou «dix-heures», rarement «casse-croûte» et jamais «grignotage».
On dira ici «petit-goûter».
Quelle que soit la dénomination, il s’agit d’une prise alimentaire supplémentaire.
Quels sont les éléments d’appréciation d’un tel rituel ?


1. Les enfants trop gros peuvent difficilement, en maternelle, satisfaire au respect de la règle n° 1 de la maîtrise du comportement alimentaire, règle incontournable pour réduire un excès de poids : je ne mange pas en dehors des repas.
2. Le nombre et l’horaire des repas quotidiens dépendent de nombreux facteurs liés à des habitudes sociales. La physiologie du comportement alimentaire enseigne que l’organisme « apprend » inconsciemment à ingérer à chaque repas les calories dont il a besoin jusqu’au repas suivant, à condition que le rythme des repas d’un jour à l’autre soit régulier.
Curieusement, l’augmentation récente de la prévalence des excès de poids dans l’enfance est contemporaine de la généralisation de cette prise alimentaire supplémentaire qui perturbe la régularité des apports énergétiques.

3. Les prises alimentaires supplémentaires organisées vers 10 heures à l’école, et parfois au lever de sieste, constituent des grignotages institutionnalisés.

4. Alors que la restauration scolaire se met en quatre pour prévenir les intoxications collectives et les accidents liés aux allergies alimentaires individuelles, la distribution en classe d’aliments de provenance et de composition non contrôlées n’est pas toujours judicieuse.

5. Parmi les différentes fonctions de l’alimentation, le petit-goûter privilégie la fonction de plaisir. La majorité des enfants y trouvent du plaisir. Cette source de plaisir ne serait-elle pas la réaction liée à la culpabilité des parents conscients des contraintes qu’ils imposent à leurs enfants ?

6. Pour ne pas justifier le petit-goûter par le seul plaisir, on s’efforce souvent de le légitimer, a posteriori, par des considérations nutritionnelles ou pédagogiques.

On évoque ainsi la crainte d’une fringale en fin de matinée, notamment chez les enfants qui n’auraient pas pris de petit-déjeuner.
Parler de « tendance à l’hypoglycémie » est absurde, puisque la glycémie se mesure et que l’hypoglycémie se définit par rapport à une valeur seuil, et cette expression provoque une inquiétude inutile puisqu’une hypoglycémie, en raison de sa gravité potentielle, justifierait une hospitalisation immédiate. Les signes cliniques peuvent aussi témoigner, chez un enfant de deux à six ans, d’une insuffisance de sommeil, souvent associée à l’absence de petit-déjeuner.

7. Si l’on s’inquiétait réellement de l’absence de petit-déjeuner chez un écolier, la compensation logique serait de servir un petit-déjeuner à cet écolier dès son arrivée à l’école, et non pas de proposer ultérieurement un petit-goûter à tous les enfants, y compris à ceux qui ont bien déjeuné. (Deux études ont montré que la proportion d'enfants en âge scolaire ne prenant pas de petit déjeuner à la maison est inférieure à 10 % et que la collation telle que proposée actuellement « ne permet pas de prendre en compte la diversité des situations particulières des enfants ». )
8. Dans une société de suralimentation, le souci légitime de corriger l’insuffisance éventuelle des apports en certains nutriments dans les milieux défavorisés réclame d’autres solutions que la distribution indifférenciée d’aliments à tous les écoliers. C’est du rôle des familles qu’il s’agit lorsque l’on parle rythmes alimentaires de l'enfant.

En janvier 2004, l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments ), rendait un avis à la direction générale de la santé suite à une demande d'évaluation relative à la collation matinale à l'école. L'enquête montre que la « prise d'une collation matinale n'a pas d'incidence sur une éventuelle réduction des apports caloriques du petit déjeuner et des repas suivants (déjeuner et goûter). En revanche, elle entraîne une augmentation significative de l'apport calorique journalier d'environ 4 % ».

En conclusion, la collation matinale à l'école n'est « ni systématique ni obligatoire » et « aucun argument nutritionnel ne [ la] justifie ».(cf : circulaire du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche)
D’après une communication du Dr Vincent Boggio, CHU de Dijon

11 janvier 2006

Lasagnes de légumes


Ingrédients (pour 2)
Des feuilles de pâtes à lasagnes
1 courgette
½ aubergine
1 tomate
Parmigiano
Fleur de thym
Ail
Sel

Préparation :
Faire des fines tranches de courgette et d’aubergine, et les sauter à l’huile d’olive
Couper les tomates en fines rondelles.
Effeuiller le thym et hacher l’ail.

Le montage :
Dans un moule à gratin, commencer par une couche de tomates puis de courgette puis des aubergines.
Parsemer de fleurs de thym et d’ail haché
Ajouter le parmigiano, puis une couche de feuille de pâte à lasagne. au préalable, plonger quelques secondes les feuilles dans de l'eau en ébullition.
Recommencer l’opération 3 fois en alternant légumes, parmigiano et lasagnes
Et terminer l’opération par une couche de parmigiano râpé
Cuire au four à 200°C pendant 15 minutes.

Blogour de légumes

Ingrédients:
1 poireau
2 petites carottes
1 oignon
1 tomate
12 g de champignons de Paris
1/2 cs d'huile d'arachide
100g de boulgour cru
coriandre
sel

Eplucher et laver les légumes. Les couper en petits morceaux.

Plonger la tomate dans de l'eau bouillante, la rafraichir, la peler, la couper en quatre et l'épépiner.

Couper les pieds terreux des champignons, les laver rapidement à l'eau et les couper en quatre.

Dans une cocotte, verser l'huile, ajouter les légumes coupés, les champignons, le boulgour et 1 verre d'eau. Saler et poivrer.
Laisser cuire 20 minutes.

Vingt minutes après, servir chaud, saupoudrer de coriandre.

04 janvier 2006

Riz à la mexicaine


Ingrédients
1 verre de riz
huile d'olive
1 oignon
1 gousse d'ail
1/2 poivron rouge doux
1/2 tomate
1 cuillère à soupe de coriandre fraiche
1/2 cuillère à café de cumin
75 cl de bouillon de poulet ou de boeuf
Sel

Préparation : Commencez par travailler vos légumes.

Pelez, épépiner et coupez en morceaux votre poivron et votre tomate.
Râpez votre oignon.
Versez dans un poêlon votre huile d'olive puis le riz.
Remuez et laissez cuire à feu doux jusqu'à absorption de toute l'huile.
Ajoutez votre oignon râpé et continuez la cuisson 5 à 6 minutes.
Une fois votre riz bien doré ajoutez l'ail écrasé, les morceaux de poivron, de tomate, la coriandre ciselé.
Mouillez avec votre bouillon, couvrez et laissez se poursuivre la cuisson 25 minutes.
Au terme de la cuisson il ne doit pas rester de liquide.
Assaisonnez et servez chaud.

Gastroentérite; la suite...

La gastro-entérite attendue cette année s’annonce comme l'une des plus importantes épidémies depuis les quinze dernières années.
La gastro-entérite est la première cause de mortalité, hors accidents, chez les moins de 5 ans. C’est aussi 7à 10% des hospitalisations avant l’âge de 5ans en France.
Mais ce n'est pas la diarrhée elle-même qui menace les plus petits, c'est la déshydratation !
Chez les nourrissons, il est donc primordial de prévenir précocement cette complication à l'aide de solutions de réhydratation orale. Leur efficacité est largement démontrée. Ces solutés sont disponibles sans ordonnance en pharmacie (sur prescription du médecin, ils sont remboursés par la sécurité sociale).
Parents, vérifiez si ce produit est dans vos armoires à pharmacie !

Gastroentérite : à propos de quelques idées reçues...



Messages : Réhydratation et Réalimentation précoce
1. Ce n’est pas de la diarrhée dont il faut se préoccuper; c’est de la déshydratation qui l’accompagne ! une surveillance simple du poids suffit à l’évaluer.
2. Le soluté de réhydratation orale (SRO) ne doit être utilisé seul que pendant les quatre à six premières heures de la réhydratation.
Mode d’utilisation des SRO : pendant les 4 premières heures proposer à l’enfant le SRO à volonté; l’enfant est capable d’adapter remarquablement ses ingesta à ses besoins spécifiques… par la suite proposer le SRO après chaque selle liquide.
3. Une réalimentation normale précoce avec réhydratation est préconisée devant une diarrhée modérée.
4. Si vous jugez la diarrhée « préoccupante » ou « suspecte » n’hésitez pas à consulter votre pédiatre ; rien ne remplace l’intuition d’une maman ou d’un papa.
5. chez le nourrisson allaité, il est totalement inutile d’interrompre l’allaitement; il est doit être poursuivi parallèlement aux SRO.
6. Rien ne remplace le soluté de réhydratation orale SRO (adiaril, alhydrate, guigoz, GES 45). Sûrement pas le coca… halte aux idées reçues !
- disponibles sans ordonnance en pharmacie -
7. Il n’est pas nécessaire d’imposer un régime strict pendant plusieurs semaines après une diarrhée.
8. Pas de médicament antidiarrhéique, ni antiseptique intestinal de toutes sortes ; la plupart des études n’ont pas mis en évidence de réelle efficacité.
9. Pas de « carotte-pomme-banane»… il n’existe pas de régime antidiarrhéique ; il faut poursuivre l’alimentation antérieure en évitant les aliments laxatifs (lait entier, pain complet, farine complète, légumes verts crus et fruits crus, épices).
10. Hygiène rigoureuse et simple des mains. Le principal mode de contamination par les virus est représenté par les mains : se laver les mains soigneusement et régulièrement à l'eau et au savon (liquide, sino