29 décembre 2005

Gratin de blettes

Ingrédients :
150 g de blettes
25 cl de lait
100 g de Comté
1 œuf
1 gousse d'ail
½ citron
1 c.s de crème fraîche
noix de muscade

Préchauffez le four à 200°.
Beurrez un plat à gratin.
Pelez, coupez les blettes en morceaux.
Dans une casserole, faites bouillir le lait.
Ajoutez les blettes et assaisonnez.
Ajoutez-le ainsi que la noix de muscade dans la casserole
Laissez cuire pendant 30 minutes.
Pelez la gousse d’ail et écrasez-la.
Une fois cuit, égouttez les blettes et disposez-le dans le plat à gratin.
Coupez des fines tranches de Comté, disposez-les sur le dessus du plat et poivrez.
Laissez cuire quelques minutes dans le four.
Mélangez la crème et les jaunes d’œuf.
Nappez de cette préparation le gratin de blettes et passez au grill pour faire légèrement colorer.

un exemple concret !

Un exemple concret : Joseph et de Jules, garçons de même âge (dix ans) et de même morphologie (136 cm et 30 kg). Ils sont dans la même classe, assis 6 heures par jour, dont 2 heures en écrivant. Ils mangent pendant 1 heure, s’habillent, se déshabillent et se lavent en 12 minutes.
Joseph, peu actif, dort 10 heures, reste debout 40 minutes, marche 8 minutes, joue 1 heure, lit 1 heure et « télévisionne » 4 heures. La dépense d’énergie due à son activité physique quotidienne est de 300 kcal.
Jules, plus actif, dort 8,5 heures, reste debout 2 heures, marche quatre fois 15 minutes, range sa chambre en 8 minutes, fait les courses (15 minutes), joue 2 heures, fait 40 minutes de foot, 15 minutes de batterie et « télévisionne » 2 heures. La dépense d’énergie due à son activité physique est de 900 kcal, trois fois plus élevée que celle de Joseph.
Ces différences, liées à la diversité des emplois du temps, sont renforcées par les différences entre les coûts énergétiques individuels des séquences de vie communes : la même « activité », au sens d’occupation, n’entraîne pas la même « activité » au sens moteur. L’instituteur s’étonnerait que la
même dépense d’énergie pour « position assise à un bureau pendant 1 heure » soit attribuée à Joseph, qui est continuellement écroulé sur sa chaise, et à Jules, qui ne tient jamais en place.
Pendant les 15 minutes de récréation, Joseph, appuyé contre un mur, regarde Jules courir derrière un ballon… La variabilité interindividuelle des dépenses d’énergie dues à l’activité physique combine donc la variabilité des emplois du temps et celle des comportements moteurs au cours des mêmes séquences, et rend ainsi compte d’une grande part de la variabilité des apports.

Apports énergétiques quotidiens :valeurs extrêmes
Age Apport énergétique
6 mois . . . . . . . . . . . . . . . . . .500 à 1000 kcal
2 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . 750 à 1500 kcal
5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1000 à 2000 kcal
10 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . 1250 à 2500 kcal
15 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . 1500 à 3000 kcal


D’après une communication du Centre européen des sciences du goût

Les Petits mangeurs et les Gros mangeurs... la suite

EXPLICATION…
Premier principe : il existe ce que l’on appelle les « variabilités de l’utilisation digestive des aliments ».
Restent le « stockage et les dépenses » : le petit mangeur stocke peu
ou dépense peu ; le gros mangeur stocke beaucoup ou dépense beaucoup.

Résultats du tiercé du Grand Prix de l’explication de la variabilité des apports énergétiques, dans l’ordre d’arrivée : 1.Activité physique,
2.Métabolisme de repos,
3.Prise de poids.

LES CONSÉQUENCES…
L’enfant gros n’a pas nécessairement un apport énergétique plus élevé que celui des autres enfants.
Pourquoi ?
□ Le métabolisme basal n’est pas proportionnel au poids mais à la surface corporelle.
□ Le stockage d’énergie ne dépend pas du poids corporel mais de son accroissement.
□ Le rôle du poids dans la dépense d’énergie due à l’activité physique est
ambivalent. Un poids élevé rend sédentaire.

. Un enfant maigre qui ne grossit pas, bouge peu, mange beaucoup perd nécessairement de l’énergie.
. Si un enfant a une croissance pondérale normale, son apport énergétique est nécessairement satisfaisant et donc respectable.
La réduction « autoritaire » de ses apports énergétiques conduirait à un rééquilibrage du bilan énergétique par réduction de la dépense liée à l’activité physique, consciemment (modification de l’emploi du temps) ou inconsciemment (réduction de la gestualité pour une même tâche).
Quant à l’augmentation « autoritaire » des apports, elle est tout simplement impossible (ce passage s’adressait aux « Mères juives » et « Mamas Italiennes »…).
. L’alimentation apporte simultanément de l’énergie et des nutriments essentiels. La qualité nutritionnelle de l’alimentation est donc plus importante chez le petit mangeur que chez le gros mangeur : chez le
petit mangeur, la maman doit vérifier, avec davantage de soin que chez le gros mangeur, que l’alimentation apporte les nutriments indispensables.
Enfin pour rassurer les mamans, le gros mangeur peut manger davantage que le petit mangeur des «calories isolées » (sucreries)…

17 décembre 2005

Les Petits mangeurs et les Gros mangeurs…

Le petit mangeur est-il toujours petit ? et le gros mangeur gros ?
Les différences de taille et de poids ne suffisent pas à expliquer les différences entre les apports énergétiques c’est à dire l’alimentation; mais il y a aussi des petits mangeurs grands et des gros mangeurs maigres. pour s’y retrouver …

LE CONSTAT …
« A chaque âge, il y a des enfants dont l’apport énergétique est deux fois celui d’autres enfants du même âge et des enfants dont l’apport est inférieur à celui de l’un des enfants de un an ». soit, en d’autres termes
le plus mangeur de un an mange deux fois comme le moins mangeur de un an ; le plus mangeur de dix-huit ans mange deux fois comme le moins mangeur de dix-huit ans ; le plus mangeur de un an mange comme le moins mangeur de dix-huit ans.
Vous avez compris ? MOI PAS !

En fait, tout s’explique par les variabilités entre les individus…

10 décembre 2005

Les préférences alimentaires des enfants évoluent (ouf !)

Ainsi la consommation du riz, du fromage blanc, du fromage Gervais demi-sel, des gnocchis, du pamplemousse, du Brie et du Coulommiers
progresse au fil du temps tandis que celle du poulet, des œufs durs béchamel, des pommes de terre vapeur, des rognons et de divers légumes
(épinards, carottes Vichy, haricots…) diminue.

Remarque : Il est exceptionnel qu’un enfant ne mange Rien (1 cas sur 1000 et toujours dans un contexte de maladie).

Les néophobies alimentaires, qu’est-ce que c’est ?


Il existe chez la majorité (oui la majorité…) des enfants entre deux et huit ans (77 % des enfants de cette tranche d’âge, selon certaines études) une période de néophobie alimentaire, marquée par un refus de consommer des aliments inconnus.

Elle s’atténue progressivement entre sept et dix ans.

LA SOLUTION ? inciter l’enfant à goûter l’aliment de façon répétée. Attention le dégoût pour l’aliment ne doit pas être trop puissant ;
l’aliment ne doit pas être trop différent de ce que l’enfant connaît ; la présentation de l’aliment rejeté doit, bien entendu, être entrecoupée de la présentation d’aliments appréciés par l’enfant ; enfin, et c’est le point le plus important, il est nécessaire que l’aliment qui fait l’objet
d’un processus de familiarisation (« Mange tes légumes ! ») soit
associé à des facteurs positifs :
-l’effet rassasiant- des pâtes, par exemple, plus important et plus rapide explique peut-être dans cet ordre d’idée que les enfants les préfèrent aux haricots verts.
- les facteurs d’ordre affectif- la plupart des enfants qui ont un goût très modéré pour un aliment se mettent à l’apprécier s’ils côtoient à la même table plusieurs jours de suite des enfants qui consomment volontiers cet aliment.
Donc, la notion de contexte social, la présence d’un adulte ou comme récompense d’un bon comportement sont des fondamentaux …

Attention les Mamans, voici le best of alimentaire de vos mouflets !


  1. le clafoutis au jambon se situe en tête,
  2. suivi des œufs à la coque,
  3. puis des frites et, plus étonnant,
  4. de la tarte au thon (…).
En queue de liste on trouve les tomates provençales, le chou-fleur en
salade, les endives en salade, la salade braisée et enfin un plat qui suscite
l’aversion des petits (et souvent des plus grands) : les endives braisées.

07 décembre 2005

Recette mini clafoutis au saumon

Formes /présentations : individuelles
Composition :

saumon cru ……………………………….150 gr
œufs ………………………………………... 3
farine ………………………………………....2 cuillères à soupe
lait……………………………………………… ...30 cl
câpres ou olives, sel

Indications : pour 4
Posologie : 1 à 2 par enfant, plus chez l’adulte…
mode d’administration : voie orale
Contre-indications : allergie aux protéines de l’œuf…
Mises en garde/ précautions d’emploi :
Interactions : aucune
Grossesse/allaitement :
Grossesse : les études effectuées n’ont pas mis en evidence d’effet toxique ; en conséquence, peut être consommé pendant toute la grossesse
Allaitement : à dose « thérapeutique » l’administration est possible pendant l’allaitement
Effets indésirables : non connus , mais vous pouvez toujours me les signaler si vous tester la recette…
Surdosage : possible mais sans conséquence grave
Pharmacodynamie/ pharmacocinétique :
Préchauffez le four à 180°c (th : 6). Détaillez le saumon en cubes. Salez.
Dans un saladier, battez les œufs en omelette, versez la farine, la levure, le lait, le saumon et les câpres.
Répartissez la pâte dans des moules flexipan à cannelés (6 à 8) par exemple.
Enfournez, laissez cuire 20 à 25 minutes.
Remarque : vous pouvez remplacer le saumon par du jambon ou du thon…
Prix : moyen constaté entre 2 et 3 euros
Laboratoire : « Mangeteslegumes.blogspot.com »

Z’aime ou Z’aime pas…


Comment le goût vient-il aux enfants ?
Chaque période de la vie de l’enfant est une étape dans la constitution du goût qui se développe à partir des expériences gustatives déterminées par de multiples facteurs ethniques, familiaux, affectifs, sociaux…
  • Comment s’établissent les choix alimentaires des jeunes enfants ?
  • Comment évoluent-ils avec l’âge ? A quels facteurs sont il corrélés ?
« LES PRÉFÉRENCES ALIMENTAIRES DES DEUX/TROIS ANS : LE CLAFOUTIS AU JAMBON EN TÊTE »

D’une façon générale les aliments préférés
des enfants sont :
  • les aliments énergétiques type pâtes, gnocchis…
  • les aliments de provenance animale type steak haché…
  • les aliments blancs ou bruns,
  • les aliments ludiques, onctueux et cuisinés

A l’inverse, les enfants rejettent les aliments fibreux, crus, verts et composés (c’est-à-dire identifiables).

Attention les Mamans, voici le best of alimentaire de vos mouflets:
  1. le clafoutis au jambon se situe en tête,
  2. suivi des œufs à la coque,
  3. puis des frites et, plus étonnant,
  4. de la tarte au thon (…).
En queue de liste on trouve les tomates provençales, le chou-fleur en
salade, les endives en salade, la salade braisée et enfin un plat qui suscite
l’aversion des petits (et souvent des plus grands) : les endives braisées.

Autre observation : les préférences alimentaires des enfants évoluent (ouf !)
Ainsi la consommation du riz, du fromage blanc, du fromage Gervais demi-sel, des gnocchis, du pamplemousse, du Brie et du Coulommiers
progresse au fil du temps tandis que celle du poulet, des œufs durs béchamel, des pommes de terre vapeur, des rognons et de divers légumes
(épinards, carottes Vichy, haricots…) diminue.

Remarque : Il est exceptionnel qu’un enfant ne mange Rien (1 cas sur 1000 et toujours dans un contexte de maladie).

Les néophobies alimentaires, qu’est-ce que c’est ?
Il existe chez la majorité (oui la majorité…) des enfants entre deux et huit ans (77 % des enfants de cette tranche d’âge, selon certaines études) une période de néophobie alimentaire, marquée par un refus de consommer des aliments inconnus.

Elle s’atténue progressivement entre sept et dix ans.

LA SOLUTION ? inciter l’enfant à goûter l’aliment de façon répétée. Attention le dégoût pour l’aliment ne doit pas être trop puissant ;
l’aliment ne doit pas être trop différent de ce que l’enfant connaît ; la présentation de l’aliment rejeté doit, bien entendu, être entrecoupée de la présentation d’aliments appréciés par l’enfant ; enfin, et c’est le point le plus important, il est nécessaire que l’aliment qui fait l’objet
d’un processus de familiarisation (« Mange tes légumes ! ») soit
associé à des facteurs positifs :
-l’effet rassasiant- des pâtes, par exemple, plus important et plus rapide explique peut-être dans cet ordre d’idée que les enfants les préfèrent aux haricots verts.
- les facteurs d’ordre affectif- la plupart des enfants qui ont un goût très modéré pour un aliment se mettent à l’apprécier s’ils côtoient à la même table plusieurs jours de suite des enfants qui consomment volontiers cet aliment.
Donc, la notion de contexte social, la présence d’un adulte ou comme récompense d’un bon comportement sont des fondamentaux …

En Pratique :
DEDRAMATISER ! elle est une étape normale du développement de l’enfant ;
ATTENTION à l’influence positive du contexte affectif favorable: manger avec l’enfant, lui montrer le plaisir que l’on prend soi-même à
consommer certains aliments ;
enfin EVITER de parler de mauvaises notes à table…

BON COURAGE !

D’après les communications de V. Boggio, pédiatre, hôpital du Bocage, Dijon et de N. Rigal, chercheur en psychologie, Université de Paris X-Nanterre

06 décembre 2005

Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?

Nourriture, aliment, soupe, alimentation, becquée, becquetance, bouffe, bouffetance, tambouille, boustifaille, mangerie, frichti, festin, allaitement, briffe, croûte, cuisine, curée, éducation, mangeaille, manger, manne, mets, pitance, provende, ration, repas, subsistance, suc, , victuailles, vivres, vie.

Mon blog est destiné aux mamans et aux papas soucieux de l'alimentation de leur progéniture : une recette simple et facile à réaliser chaque jour .
Manger et bien manger passe par une initiation; c'est un apprentissage quotidien pour vos loupiots.
Blog après blog , je vous donnerais des repères en fonction de l'âge de vos bambins pour leur developpement et leur santé.
PS. ne pas faire ce vous voyez sur la photo (c'est ma fille Elia mangeant une barbe a papa)