L’instauration du « petit-goûter» est né dans la tête de nos énarques ; dans les années 50, une distribution gratuite de lait s’est organisée dans les écoles. Dans les années 70, l’idée est relancée pour « offrir des débouchés aux excédents de la production laitière »…
Sur des considérations purement symboliques, l’image du lait est attachée à la petite enfance (la fonction symbolique des aliments prévaut inconsciemment sur les autres fonctions). Les enfants aiment le côté ludique de l’aspiration à la paille. Le rituel est peu salissant : peu de taches, pas de miettes…
Mais on a le plus souvent remplacé ce lait par d’autres aliments consommés dans un «moment privilégié» que l’on baptise, selon la sociologie du quartier , «collation», «goûter», «petit-goûter» ou «dix-heures», rarement «casse-croûte» et jamais «grignotage».
On dira ici «petit-goûter».
Quelle que soit la dénomination, il s’agit d’une prise alimentaire supplémentaire.
Quels sont les éléments d’appréciation d’un tel rituel ?
1. Les enfants trop gros peuvent difficilement, en maternelle, satisfaire au respect de la règle n° 1 de la maîtrise du comportement alimentaire, règle incontournable pour réduire un excès de poids : je ne mange pas en dehors des repas.
2. Le nombre et l’horaire des repas quotidiens dépendent de nombreux facteurs liés à des habitudes sociales. La physiologie du comportement alimentaire enseigne que l’organisme « apprend » inconsciemment à ingérer à chaque repas les calories dont il a besoin jusqu’au repas suivant, à condition que le rythme des repas d’un jour à l’autre soit régulier.
Curieusement, l’augmentation récente de la prévalence des excès de poids dans l’enfance est contemporaine de la généralisation de cette prise alimentaire supplémentaire qui perturbe la régularité des apports énergétiques.
3. Les prises alimentaires supplémentaires organisées vers 10 heures à l’école, et parfois au lever de sieste, constituent des grignotages institutionnalisés.
4. Alors que la restauration scolaire se met en quatre pour prévenir les intoxications collectives et les accidents liés aux allergies alimentaires individuelles, la distribution en classe d’aliments de provenance et de composition non contrôlées n’est pas toujours judicieuse.
5. Parmi les différentes fonctions de l’alimentation, le petit-goûter privilégie la fonction de plaisir. La majorité des enfants y trouvent du plaisir. Cette source de plaisir ne serait-elle pas la réaction liée à la culpabilité des parents conscients des contraintes qu’ils imposent à leurs enfants ?
6. Pour ne pas justifier le petit-goûter par le seul plaisir, on s’efforce souvent de le légitimer, a posteriori, par des considérations nutritionnelles ou pédagogiques.
On évoque ainsi la crainte d’une fringale en fin de matinée, notamment chez les enfants qui n’auraient pas pris de petit-déjeuner.
Parler de « tendance à l’hypoglycémie » est absurde, puisque la glycémie se mesure et que l’hypoglycémie se définit par rapport à une valeur seuil, et cette expression provoque une inquiétude inutile puisqu’une hypoglycémie, en raison de sa gravité potentielle, justifierait une hospitalisation immédiate. Les signes cliniques peuvent aussi témoigner, chez un enfant de deux à six ans, d’une insuffisance de sommeil, souvent associée à l’absence de petit-déjeuner.
7. Si l’on s’inquiétait réellement de l’absence de petit-déjeuner chez un écolier, la compensation logique serait de servir un petit-déjeuner à cet écolier dès son arrivée à l’école, et non pas de proposer ultérieurement un petit-goûter à tous les enfants, y compris à ceux qui ont bien déjeuné. (Deux études ont montré que la proportion d'enfants en âge scolaire ne prenant pas de petit déjeuner à la maison est inférieure à 10 % et que la collation telle que proposée actuellement « ne permet pas de prendre en compte la diversité des situations particulières des enfants ». )
8. Dans une société de suralimentation, le souci légitime de corriger l’insuffisance éventuelle des apports en certains nutriments dans les milieux défavorisés réclame d’autres solutions que la distribution indifférenciée d’aliments à tous les écoliers. C’est du rôle des familles qu’il s’agit lorsque l’on parle rythmes alimentaires de l'enfant.
En janvier 2004, l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments ), rendait un avis à la direction générale de la santé suite à une demande d'évaluation relative à la collation matinale à l'école. L'enquête montre que la « prise d'une collation matinale n'a pas d'incidence sur une éventuelle réduction des apports caloriques du petit déjeuner et des repas suivants (déjeuner et goûter). En revanche, elle entraîne une augmentation significative de l'apport calorique journalier d'environ 4 % ».
En conclusion, la collation matinale à l'école n'est « ni systématique ni obligatoire » et « aucun argument nutritionnel ne [ la] justifie ».(cf : circulaire du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche)
D’après une communication du Dr Vincent Boggio, CHU de Dijon
Nourriture, aliment, soupe, alimentation, becquée, becquetance, bouffe, male bouffe, bouffetance, tambouille, boustifaille, allaitement, briffe, croûte, cuisine, curée, éducation, mangeaille, manger, manne, mets, pitance, provende, ration, repas, subsistance, suc, victuailles, vivres, vie.
17 janvier 2006
11 janvier 2006
Lasagnes de légumes

Ingrédients (pour 2)
Des feuilles de pâtes à lasagnes
1 courgette
½ aubergine
1 tomate
Parmigiano
Fleur de thym
Ail
Sel
Préparation :
Faire des fines tranches de courgette et d’aubergine, et les sauter à l’huile d’olive
Couper les tomates en fines rondelles.
Effeuiller le thym et hacher l’ail.
Le montage :
Dans un moule à gratin, commencer par une couche de tomates puis de courgette puis des aubergines.
Parsemer de fleurs de thym et d’ail haché
Ajouter le parmigiano, puis une couche de feuille de pâte à lasagne. au préalable, plonger quelques secondes les feuilles dans de l'eau en ébullition.
Recommencer l’opération 3 fois en alternant légumes, parmigiano et lasagnes
Et terminer l’opération par une couche de parmigiano râpé
Cuire au four à 200°C pendant 15 minutes.
Blogour de légumes
Ingrédients:
1 poireau
2 petites carottes
1 oignon
1 tomate
12 g de champignons de Paris
1/2 cs d'huile d'arachide
100g de boulgour cru
coriandre
sel
Eplucher et laver les légumes. Les couper en petits morceaux.
Plonger la tomate dans de l'eau bouillante, la rafraichir, la peler, la couper en quatre et l'épépiner.
Couper les pieds terreux des champignons, les laver rapidement à l'eau et les couper en quatre.
Dans une cocotte, verser l'huile, ajouter les légumes coupés, les champignons, le boulgour et 1 verre d'eau. Saler et poivrer.
Laisser cuire 20 minutes.
Vingt minutes après, servir chaud, saupoudrer de coriandre.
1 poireau
2 petites carottes
1 oignon
1 tomate
12 g de champignons de Paris
1/2 cs d'huile d'arachide
100g de boulgour cru
coriandre
sel
Eplucher et laver les légumes. Les couper en petits morceaux.
Plonger la tomate dans de l'eau bouillante, la rafraichir, la peler, la couper en quatre et l'épépiner.
Couper les pieds terreux des champignons, les laver rapidement à l'eau et les couper en quatre.
Dans une cocotte, verser l'huile, ajouter les légumes coupés, les champignons, le boulgour et 1 verre d'eau. Saler et poivrer.
Laisser cuire 20 minutes.
Vingt minutes après, servir chaud, saupoudrer de coriandre.
04 janvier 2006
Riz à la mexicaine

Ingrédients
1 verre de riz
huile d'olive
1 oignon
1 gousse d'ail
1/2 poivron rouge doux
1/2 tomate
1 cuillère à soupe de coriandre fraiche
1/2 cuillère à café de cumin
75 cl de bouillon de poulet ou de boeuf
Sel
Préparation : Commencez par travailler vos légumes.
Pelez, épépiner et coupez en morceaux votre poivron et votre tomate.
Râpez votre oignon.
Versez dans un poêlon votre huile d'olive puis le riz.
Remuez et laissez cuire à feu doux jusqu'à absorption de toute l'huile.
Ajoutez votre oignon râpé et continuez la cuisson 5 à 6 minutes.
Une fois votre riz bien doré ajoutez l'ail écrasé, les morceaux de poivron, de tomate, la coriandre ciselé.
Mouillez avec votre bouillon, couvrez et laissez se poursuivre la cuisson 25 minutes.
Au terme de la cuisson il ne doit pas rester de liquide.
Assaisonnez et servez chaud.
Gastroentérite; la suite...
La gastro-entérite attendue cette année s’annonce comme l'une des plus importantes épidémies depuis les quinze dernières années.
La gastro-entérite est la première cause de mortalité, hors accidents, chez les moins de 5 ans. C’est aussi 7à 10% des hospitalisations avant l’âge de 5ans en France.
Mais ce n'est pas la diarrhée elle-même qui menace les plus petits, c'est la déshydratation !
Chez les nourrissons, il est donc primordial de prévenir précocement cette complication à l'aide de solutions de réhydratation orale. Leur efficacité est largement démontrée. Ces solutés sont disponibles sans ordonnance en pharmacie (sur prescription du médecin, ils sont remboursés par la sécurité sociale).
Parents, vérifiez si ce produit est dans vos armoires à pharmacie !
La gastro-entérite est la première cause de mortalité, hors accidents, chez les moins de 5 ans. C’est aussi 7à 10% des hospitalisations avant l’âge de 5ans en France.
Mais ce n'est pas la diarrhée elle-même qui menace les plus petits, c'est la déshydratation !
Chez les nourrissons, il est donc primordial de prévenir précocement cette complication à l'aide de solutions de réhydratation orale. Leur efficacité est largement démontrée. Ces solutés sont disponibles sans ordonnance en pharmacie (sur prescription du médecin, ils sont remboursés par la sécurité sociale).
Parents, vérifiez si ce produit est dans vos armoires à pharmacie !
Gastroentérite : à propos de quelques idées reçues...

Messages : Réhydratation et Réalimentation précoce
1. Ce n’est pas de la diarrhée dont il faut se préoccuper; c’est de la déshydratation qui l’accompagne ! une surveillance simple du poids suffit à l’évaluer.
2. Le soluté de réhydratation orale (SRO) ne doit être utilisé seul que pendant les quatre à six premières heures de la réhydratation.
Mode d’utilisation des SRO : pendant les 4 premières heures proposer à l’enfant le SRO à volonté; l’enfant est capable d’adapter remarquablement ses ingesta à ses besoins spécifiques… par la suite proposer le SRO après chaque selle liquide.
3. Une réalimentation normale précoce avec réhydratation est préconisée devant une diarrhée modérée.
4. Si vous jugez la diarrhée « préoccupante » ou « suspecte » n’hésitez pas à consulter votre pédiatre ; rien ne remplace l’intuition d’une maman ou d’un papa.
5. chez le nourrisson allaité, il est totalement inutile d’interrompre l’allaitement; il est doit être poursuivi parallèlement aux SRO.
6. Rien ne remplace le soluté de réhydratation orale SRO (adiaril, alhydrate, guigoz, GES 45). Sûrement pas le coca… halte aux idées reçues !
- disponibles sans ordonnance en pharmacie -
7. Il n’est pas nécessaire d’imposer un régime strict pendant plusieurs semaines après une diarrhée.
8. Pas de médicament antidiarrhéique, ni antiseptique intestinal de toutes sortes ; la plupart des études n’ont pas mis en évidence de réelle efficacité.
9. Pas de « carotte-pomme-banane»… il n’existe pas de régime antidiarrhéique ; il faut poursuivre l’alimentation antérieure en évitant les aliments laxatifs (lait entier, pain complet, farine complète, légumes verts crus et fruits crus, épices).
10. Hygiène rigoureuse et simple des mains. Le principal mode de contamination par les virus est représenté par les mains : se laver les mains soigneusement et régulièrement à l'eau et au savon (liquide, sino
29 décembre 2005
Gratin de blettes
Ingrédients :
150 g de blettes
25 cl de lait
100 g de Comté
1 œuf
1 gousse d'ail
½ citron
1 c.s de crème fraîche
noix de muscade
Préchauffez le four à 200°.
Beurrez un plat à gratin.
Pelez, coupez les blettes en morceaux.
Dans une casserole, faites bouillir le lait.
Ajoutez les blettes et assaisonnez.
Ajoutez-le ainsi que la noix de muscade dans la casserole
Laissez cuire pendant 30 minutes.
Pelez la gousse d’ail et écrasez-la.
Une fois cuit, égouttez les blettes et disposez-le dans le plat à gratin.
Coupez des fines tranches de Comté, disposez-les sur le dessus du plat et poivrez.
Laissez cuire quelques minutes dans le four.
Mélangez la crème et les jaunes d’œuf.
Nappez de cette préparation le gratin de blettes et passez au grill pour faire légèrement colorer.
150 g de blettes
25 cl de lait
100 g de Comté
1 œuf
1 gousse d'ail
½ citron
1 c.s de crème fraîche
noix de muscade
Préchauffez le four à 200°.
Beurrez un plat à gratin.
Pelez, coupez les blettes en morceaux.
Dans une casserole, faites bouillir le lait.
Ajoutez les blettes et assaisonnez.
Ajoutez-le ainsi que la noix de muscade dans la casserole
Laissez cuire pendant 30 minutes.
Pelez la gousse d’ail et écrasez-la.
Une fois cuit, égouttez les blettes et disposez-le dans le plat à gratin.
Coupez des fines tranches de Comté, disposez-les sur le dessus du plat et poivrez.
Laissez cuire quelques minutes dans le four.
Mélangez la crème et les jaunes d’œuf.
Nappez de cette préparation le gratin de blettes et passez au grill pour faire légèrement colorer.
un exemple concret !
Un exemple concret : Joseph et de Jules, garçons de même âge (dix ans) et de même morphologie (136 cm et 30 kg). Ils sont dans la même classe, assis 6 heures par jour, dont 2 heures en écrivant. Ils mangent pendant 1 heure, s’habillent, se déshabillent et se lavent en 12 minutes.
Joseph, peu actif, dort 10 heures, reste debout 40 minutes, marche 8 minutes, joue 1 heure, lit 1 heure et « télévisionne » 4 heures. La dépense d’énergie due à son activité physique quotidienne est de 300 kcal.
Jules, plus actif, dort 8,5 heures, reste debout 2 heures, marche quatre fois 15 minutes, range sa chambre en 8 minutes, fait les courses (15 minutes), joue 2 heures, fait 40 minutes de foot, 15 minutes de batterie et « télévisionne » 2 heures. La dépense d’énergie due à son activité physique est de 900 kcal, trois fois plus élevée que celle de Joseph.
Ces différences, liées à la diversité des emplois du temps, sont renforcées par les différences entre les coûts énergétiques individuels des séquences de vie communes : la même « activité », au sens d’occupation, n’entraîne pas la même « activité » au sens moteur. L’instituteur s’étonnerait que la
même dépense d’énergie pour « position assise à un bureau pendant 1 heure » soit attribuée à Joseph, qui est continuellement écroulé sur sa chaise, et à Jules, qui ne tient jamais en place.
Pendant les 15 minutes de récréation, Joseph, appuyé contre un mur, regarde Jules courir derrière un ballon… La variabilité interindividuelle des dépenses d’énergie dues à l’activité physique combine donc la variabilité des emplois du temps et celle des comportements moteurs au cours des mêmes séquences, et rend ainsi compte d’une grande part de la variabilité des apports.
Apports énergétiques quotidiens :valeurs extrêmes
Age Apport énergétique
6 mois . . . . . . . . . . . . . . . . . .500 à 1000 kcal
2 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . 750 à 1500 kcal
5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1000 à 2000 kcal
10 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . 1250 à 2500 kcal
15 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . 1500 à 3000 kcal
D’après une communication du Centre européen des sciences du goût
Joseph, peu actif, dort 10 heures, reste debout 40 minutes, marche 8 minutes, joue 1 heure, lit 1 heure et « télévisionne » 4 heures. La dépense d’énergie due à son activité physique quotidienne est de 300 kcal.
Jules, plus actif, dort 8,5 heures, reste debout 2 heures, marche quatre fois 15 minutes, range sa chambre en 8 minutes, fait les courses (15 minutes), joue 2 heures, fait 40 minutes de foot, 15 minutes de batterie et « télévisionne » 2 heures. La dépense d’énergie due à son activité physique est de 900 kcal, trois fois plus élevée que celle de Joseph.
Ces différences, liées à la diversité des emplois du temps, sont renforcées par les différences entre les coûts énergétiques individuels des séquences de vie communes : la même « activité », au sens d’occupation, n’entraîne pas la même « activité » au sens moteur. L’instituteur s’étonnerait que la
même dépense d’énergie pour « position assise à un bureau pendant 1 heure » soit attribuée à Joseph, qui est continuellement écroulé sur sa chaise, et à Jules, qui ne tient jamais en place.
Pendant les 15 minutes de récréation, Joseph, appuyé contre un mur, regarde Jules courir derrière un ballon… La variabilité interindividuelle des dépenses d’énergie dues à l’activité physique combine donc la variabilité des emplois du temps et celle des comportements moteurs au cours des mêmes séquences, et rend ainsi compte d’une grande part de la variabilité des apports.
Apports énergétiques quotidiens :valeurs extrêmes
Age Apport énergétique
6 mois . . . . . . . . . . . . . . . . . .500 à 1000 kcal
2 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . 750 à 1500 kcal
5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1000 à 2000 kcal
10 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . 1250 à 2500 kcal
15 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . 1500 à 3000 kcal
D’après une communication du Centre européen des sciences du goût
Les Petits mangeurs et les Gros mangeurs... la suite
EXPLICATION…
Premier principe : il existe ce que l’on appelle les « variabilités de l’utilisation digestive des aliments ».
Restent le « stockage et les dépenses » : le petit mangeur stocke peu
ou dépense peu ; le gros mangeur stocke beaucoup ou dépense beaucoup.
Résultats du tiercé du Grand Prix de l’explication de la variabilité des apports énergétiques, dans l’ordre d’arrivée : 1.Activité physique,
2.Métabolisme de repos,
3.Prise de poids.
LES CONSÉQUENCES…
L’enfant gros n’a pas nécessairement un apport énergétique plus élevé que celui des autres enfants.
Pourquoi ?
□ Le métabolisme basal n’est pas proportionnel au poids mais à la surface corporelle.
□ Le stockage d’énergie ne dépend pas du poids corporel mais de son accroissement.
□ Le rôle du poids dans la dépense d’énergie due à l’activité physique est
ambivalent. Un poids élevé rend sédentaire.
. Un enfant maigre qui ne grossit pas, bouge peu, mange beaucoup perd nécessairement de l’énergie.
. Si un enfant a une croissance pondérale normale, son apport énergétique est nécessairement satisfaisant et donc respectable.
La réduction « autoritaire » de ses apports énergétiques conduirait à un rééquilibrage du bilan énergétique par réduction de la dépense liée à l’activité physique, consciemment (modification de l’emploi du temps) ou inconsciemment (réduction de la gestualité pour une même tâche).
Quant à l’augmentation « autoritaire » des apports, elle est tout simplement impossible (ce passage s’adressait aux « Mères juives » et « Mamas Italiennes »…).
. L’alimentation apporte simultanément de l’énergie et des nutriments essentiels. La qualité nutritionnelle de l’alimentation est donc plus importante chez le petit mangeur que chez le gros mangeur : chez le
petit mangeur, la maman doit vérifier, avec davantage de soin que chez le gros mangeur, que l’alimentation apporte les nutriments indispensables.
Enfin pour rassurer les mamans, le gros mangeur peut manger davantage que le petit mangeur des «calories isolées » (sucreries)…
Premier principe : il existe ce que l’on appelle les « variabilités de l’utilisation digestive des aliments ».
Restent le « stockage et les dépenses » : le petit mangeur stocke peu
ou dépense peu ; le gros mangeur stocke beaucoup ou dépense beaucoup.
Résultats du tiercé du Grand Prix de l’explication de la variabilité des apports énergétiques, dans l’ordre d’arrivée : 1.Activité physique,
2.Métabolisme de repos,
3.Prise de poids.
LES CONSÉQUENCES…
L’enfant gros n’a pas nécessairement un apport énergétique plus élevé que celui des autres enfants.
Pourquoi ?
□ Le métabolisme basal n’est pas proportionnel au poids mais à la surface corporelle.
□ Le stockage d’énergie ne dépend pas du poids corporel mais de son accroissement.
□ Le rôle du poids dans la dépense d’énergie due à l’activité physique est
ambivalent. Un poids élevé rend sédentaire.
. Un enfant maigre qui ne grossit pas, bouge peu, mange beaucoup perd nécessairement de l’énergie.
. Si un enfant a une croissance pondérale normale, son apport énergétique est nécessairement satisfaisant et donc respectable.
La réduction « autoritaire » de ses apports énergétiques conduirait à un rééquilibrage du bilan énergétique par réduction de la dépense liée à l’activité physique, consciemment (modification de l’emploi du temps) ou inconsciemment (réduction de la gestualité pour une même tâche).
Quant à l’augmentation « autoritaire » des apports, elle est tout simplement impossible (ce passage s’adressait aux « Mères juives » et « Mamas Italiennes »…).
. L’alimentation apporte simultanément de l’énergie et des nutriments essentiels. La qualité nutritionnelle de l’alimentation est donc plus importante chez le petit mangeur que chez le gros mangeur : chez le
petit mangeur, la maman doit vérifier, avec davantage de soin que chez le gros mangeur, que l’alimentation apporte les nutriments indispensables.
Enfin pour rassurer les mamans, le gros mangeur peut manger davantage que le petit mangeur des «calories isolées » (sucreries)…
17 décembre 2005
Les Petits mangeurs et les Gros mangeurs…
Le petit mangeur est-il toujours petit ? et le gros mangeur gros ?
Les différences de taille et de poids ne suffisent pas à expliquer les différences entre les apports énergétiques c’est à dire l’alimentation; mais il y a aussi des petits mangeurs grands et des gros mangeurs maigres. pour s’y retrouver …
LE CONSTAT …
« A chaque âge, il y a des enfants dont l’apport énergétique est deux fois celui d’autres enfants du même âge et des enfants dont l’apport est inférieur à celui de l’un des enfants de un an ». soit, en d’autres termes
le plus mangeur de un an mange deux fois comme le moins mangeur de un an ; le plus mangeur de dix-huit ans mange deux fois comme le moins mangeur de dix-huit ans ; le plus mangeur de un an mange comme le moins mangeur de dix-huit ans.
Vous avez compris ? MOI PAS !
En fait, tout s’explique par les variabilités entre les individus…
Les différences de taille et de poids ne suffisent pas à expliquer les différences entre les apports énergétiques c’est à dire l’alimentation; mais il y a aussi des petits mangeurs grands et des gros mangeurs maigres. pour s’y retrouver …
LE CONSTAT …
« A chaque âge, il y a des enfants dont l’apport énergétique est deux fois celui d’autres enfants du même âge et des enfants dont l’apport est inférieur à celui de l’un des enfants de un an ». soit, en d’autres termes
le plus mangeur de un an mange deux fois comme le moins mangeur de un an ; le plus mangeur de dix-huit ans mange deux fois comme le moins mangeur de dix-huit ans ; le plus mangeur de un an mange comme le moins mangeur de dix-huit ans.
Vous avez compris ? MOI PAS !
En fait, tout s’explique par les variabilités entre les individus…
10 décembre 2005
Les préférences alimentaires des enfants évoluent (ouf !)
Ainsi la consommation du riz, du fromage blanc, du fromage Gervais demi-sel, des gnocchis, du pamplemousse, du Brie et du Coulommiers
progresse au fil du temps tandis que celle du poulet, des œufs durs béchamel, des pommes de terre vapeur, des rognons et de divers légumes
(épinards, carottes Vichy, haricots…) diminue.
Remarque : Il est exceptionnel qu’un enfant ne mange Rien (1 cas sur 1000 et toujours dans un contexte de maladie).
progresse au fil du temps tandis que celle du poulet, des œufs durs béchamel, des pommes de terre vapeur, des rognons et de divers légumes
(épinards, carottes Vichy, haricots…) diminue.
Remarque : Il est exceptionnel qu’un enfant ne mange Rien (1 cas sur 1000 et toujours dans un contexte de maladie).
Les néophobies alimentaires, qu’est-ce que c’est ?

Il existe chez la majorité (oui la majorité…) des enfants entre deux et huit ans (77 % des enfants de cette tranche d’âge, selon certaines études) une période de néophobie alimentaire, marquée par un refus de consommer des aliments inconnus.
Elle s’atténue progressivement entre sept et dix ans.
LA SOLUTION ? inciter l’enfant à goûter l’aliment de façon répétée. Attention le dégoût pour l’aliment ne doit pas être trop puissant ;
l’aliment ne doit pas être trop différent de ce que l’enfant connaît ; la présentation de l’aliment rejeté doit, bien entendu, être entrecoupée de la présentation d’aliments appréciés par l’enfant ; enfin, et c’est le point le plus important, il est nécessaire que l’aliment qui fait l’objet
d’un processus de familiarisation (« Mange tes légumes ! ») soit
associé à des facteurs positifs :
-l’effet rassasiant- des pâtes, par exemple, plus important et plus rapide explique peut-être dans cet ordre d’idée que les enfants les préfèrent aux haricots verts.
- les facteurs d’ordre affectif- la plupart des enfants qui ont un goût très modéré pour un aliment se mettent à l’apprécier s’ils côtoient à la même table plusieurs jours de suite des enfants qui consomment volontiers cet aliment.
Donc, la notion de contexte social, la présence d’un adulte ou comme récompense d’un bon comportement sont des fondamentaux …
Attention les Mamans, voici le best of alimentaire de vos mouflets !

- le clafoutis au jambon se situe en tête,
- suivi des œufs à la coque,
- puis des frites et, plus étonnant,
- de la tarte au thon (…).
salade, les endives en salade, la salade braisée et enfin un plat qui suscite
l’aversion des petits (et souvent des plus grands) : les endives braisées.
07 décembre 2005
Recette mini clafoutis au saumon
Formes /présentations : individuelles
Composition :
saumon cru ……………………………….150 gr
œufs ………………………………………... 3
farine ………………………………………....2 cuillères à soupe
lait……………………………………………… ...30 cl
câpres ou olives, sel
Indications : pour 4
Posologie : 1 à 2 par enfant, plus chez l’adulte…
mode d’administration : voie orale
Contre-indications : allergie aux protéines de l’œuf…
Mises en garde/ précautions d’emploi :
Interactions : aucune
Grossesse/allaitement :
Grossesse : les études effectuées n’ont pas mis en evidence d’effet toxique ; en conséquence, peut être consommé pendant toute la grossesse
Allaitement : à dose « thérapeutique » l’administration est possible pendant l’allaitement
Effets indésirables : non connus , mais vous pouvez toujours me les signaler si vous tester la recette…
Surdosage : possible mais sans conséquence grave
Pharmacodynamie/ pharmacocinétique :
Préchauffez le four à 180°c (th : 6). Détaillez le saumon en cubes. Salez.
Dans un saladier, battez les œufs en omelette, versez la farine, la levure, le lait, le saumon et les câpres.
Répartissez la pâte dans des moules flexipan à cannelés (6 à 8) par exemple.
Enfournez, laissez cuire 20 à 25 minutes.
Remarque : vous pouvez remplacer le saumon par du jambon ou du thon…
Prix : moyen constaté entre 2 et 3 euros
Laboratoire : « Mangeteslegumes.blogspot.com »
Composition :
saumon cru ……………………………….150 gr
œufs ………………………………………... 3
farine ………………………………………....2 cuillères à soupe
lait……………………………………………… ...30 cl
câpres ou olives, sel
Indications : pour 4
Posologie : 1 à 2 par enfant, plus chez l’adulte…
mode d’administration : voie orale
Contre-indications : allergie aux protéines de l’œuf…
Mises en garde/ précautions d’emploi :
Interactions : aucune
Grossesse/allaitement :
Grossesse : les études effectuées n’ont pas mis en evidence d’effet toxique ; en conséquence, peut être consommé pendant toute la grossesse
Allaitement : à dose « thérapeutique » l’administration est possible pendant l’allaitement
Effets indésirables : non connus , mais vous pouvez toujours me les signaler si vous tester la recette…
Surdosage : possible mais sans conséquence grave
Pharmacodynamie/ pharmacocinétique :
Préchauffez le four à 180°c (th : 6). Détaillez le saumon en cubes. Salez.
Dans un saladier, battez les œufs en omelette, versez la farine, la levure, le lait, le saumon et les câpres.
Répartissez la pâte dans des moules flexipan à cannelés (6 à 8) par exemple.
Enfournez, laissez cuire 20 à 25 minutes.
Remarque : vous pouvez remplacer le saumon par du jambon ou du thon…
Prix : moyen constaté entre 2 et 3 euros
Laboratoire : « Mangeteslegumes.blogspot.com »
Z’aime ou Z’aime pas…

Comment le goût vient-il aux enfants ?
Chaque période de la vie de l’enfant est une étape dans la constitution du goût qui se développe à partir des expériences gustatives déterminées par de multiples facteurs ethniques, familiaux, affectifs, sociaux…
- Comment s’établissent les choix alimentaires des jeunes enfants ?
- Comment évoluent-ils avec l’âge ? A quels facteurs sont il corrélés ?
« LES PRÉFÉRENCES ALIMENTAIRES DES DEUX/TROIS ANS : LE CLAFOUTIS AU JAMBON EN TÊTE »
D’une façon générale les aliments préférés
des enfants sont :
- les aliments énergétiques type pâtes, gnocchis…
- les aliments de provenance animale type steak haché…
- les aliments blancs ou bruns,
- les aliments ludiques, onctueux et cuisinés
A l’inverse, les enfants rejettent les aliments fibreux, crus, verts et composés (c’est-à-dire identifiables).
Attention les Mamans, voici le best of alimentaire de vos mouflets:
- le clafoutis au jambon se situe en tête,
- suivi des œufs à la coque,
- puis des frites et, plus étonnant,
- de la tarte au thon (…).
salade, les endives en salade, la salade braisée et enfin un plat qui suscite
l’aversion des petits (et souvent des plus grands) : les endives braisées.
Autre observation : les préférences alimentaires des enfants évoluent (ouf !)
Ainsi la consommation du riz, du fromage blanc, du fromage Gervais demi-sel, des gnocchis, du pamplemousse, du Brie et du Coulommiers
progresse au fil du temps tandis que celle du poulet, des œufs durs béchamel, des pommes de terre vapeur, des rognons et de divers légumes
(épinards, carottes Vichy, haricots…) diminue.
Remarque : Il est exceptionnel qu’un enfant ne mange Rien (1 cas sur 1000 et toujours dans un contexte de maladie).
Les néophobies alimentaires, qu’est-ce que c’est ?
Il existe chez la majorité (oui la majorité…) des enfants entre deux et huit ans (77 % des enfants de cette tranche d’âge, selon certaines études) une période de néophobie alimentaire, marquée par un refus de consommer des aliments inconnus.
Elle s’atténue progressivement entre sept et dix ans.
LA SOLUTION ? inciter l’enfant à goûter l’aliment de façon répétée. Attention le dégoût pour l’aliment ne doit pas être trop puissant ;
l’aliment ne doit pas être trop différent de ce que l’enfant connaît ; la présentation de l’aliment rejeté doit, bien entendu, être entrecoupée de la présentation d’aliments appréciés par l’enfant ; enfin, et c’est le point le plus important, il est nécessaire que l’aliment qui fait l’objet
d’un processus de familiarisation (« Mange tes légumes ! ») soit
associé à des facteurs positifs :
-l’effet rassasiant- des pâtes, par exemple, plus important et plus rapide explique peut-être dans cet ordre d’idée que les enfants les préfèrent aux haricots verts.
- les facteurs d’ordre affectif- la plupart des enfants qui ont un goût très modéré pour un aliment se mettent à l’apprécier s’ils côtoient à la même table plusieurs jours de suite des enfants qui consomment volontiers cet aliment.
Donc, la notion de contexte social, la présence d’un adulte ou comme récompense d’un bon comportement sont des fondamentaux …
En Pratique :
DEDRAMATISER ! elle est une étape normale du développement de l’enfant ;
ATTENTION à l’influence positive du contexte affectif favorable: manger avec l’enfant, lui montrer le plaisir que l’on prend soi-même à
consommer certains aliments ;
enfin EVITER de parler de mauvaises notes à table…
BON COURAGE !
D’après les communications de V. Boggio, pédiatre, hôpital du Bocage, Dijon et de N. Rigal, chercheur en psychologie, Université de Paris X-Nanterre
06 décembre 2005
Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?

Mon blog est destiné aux mamans et aux papas soucieux de l'alimentation de leur progéniture : une recette simple et facile à réaliser chaque jour .
Manger et bien manger passe par une initiation; c'est un apprentissage quotidien pour vos loupiots.
Blog après blog , je vous donnerais des repères en fonction de l'âge de vos bambins pour leur developpement et leur santé.
PS. ne pas faire ce vous voyez sur la photo (c'est ma fille Elia mangeant une barbe a papa)
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